Truie.

Collerette de l'habit d'une figure d'homme.

1887 Collerette de l'habit d'une figure d'homme.

On donnait autrefois ce nom au fascé, bandé, palé, chevronné, etc ..., parce que leurs émaux étant toujours opposés, les uns semblent se rabattre sur les autres, et une de leur partie pouvait être considérée comme la doublure d'une pièce repliée sur elle-même.

1899 On donnait autrefois ce nom au fascé, bandé, palé, chevronné, etc ..., parce que leurs émaux étant toujours opposés, les uns semblent se rabattre sur les autres, et une de leur partie pouvait être considérée comme la doublure d'une pièce repliée sur elle-même.

Outil du menuisier.

1901 Emblème pris par Jean-Sans-Peur.

Voir Sarcelle. Petit canard.

Se dit quelquefois des pièces honorables dont les extrémités ne paraissent pas toucher les bords de l'écu ; il est plus héraldique de se servir dans ce cas du mot alésé.

1660 Coupé, alaizé, alizé, une croix, un sautoir raccourci, qui ne touche pas les bords de l'écu. 1772 Ce mot se dit des pieces honorables qui ne touchent point les bords de l'écu; c'est la même chose que coupé, alaisé ou alisé. 1780 Est le même qu'alezé. 1798 Se dit aussi en termes de Blason. Voy. Alezé. 1843 Synonyme d'alaisé. 1864 Même sens qu'Alézé. 1885 Est le même qu'alésé. 1899 Se dit quelquefois des pièces honorables dont les extrémités ne paraissent pas toucher les bords de l'écu ; il est plus héraldique de se servir dans ce cas du mot alésé.

Partie inférieure des arbres et des plantes par laquelle ils tiennent à la terre ; lorsque les racines d'un meuble sont apparentes, on dit ce meuble arraché.

1899 Partie inférieure des arbres et des plantes par laquelle ils tiennent à la terre ; lorsque les racines d'un meuble sont apparentes, on dit ce meuble arraché.

Attribut d'un arbre dont les racines sont d'un autre émail que le reste. Voir Arraché. On rencontre des végétaux dits aux racines de...

Sorte de grattoir de divers corps de métiers.

1905 Sorte de grattoir de divers corps de métiers.

Se dit de la couronne antique principalement, mais aussi de tout meuble qui paraît surmonté ou environné de rais semblables à ceux des étoiles.

1798 On appelle couronnes radiées, les couronnes antiques. 1885 Se dit des couronnes antiques qu'on appelle couronnes radiées. 1899 Se dit de la couronne antique principalement, mais aussi de tout meuble qui paraît surmonté ou environné de rais semblables à ceux des étoiles. 1905 Qualifie une couronne qui porte des rais au lieu de fleurons.

Plante potagère à racine comestible.

Voir Pie.

Se représente et se blasonne comme le sanglier, mais il moins gros que lui ; on le rencontre rarement seul sur un écu, et ce meuble est peu usité dans les armes françaises.

1899 Se représente et se blasonne comme le sanglier, mais il moins gros que lui ; on le rencontre rarement seul sur un écu, et ce meuble est peu usité dans les armes françaises.

Rayon du soleil, pointe des molettes d'éperon et des étoiles. On en indique généralement le nombre.

1660 Comme ceux de l'escarboucle qui sortent en croix et en sautoir qui forment huit rais. 1772 Ce mot se dit de l'escarboucle qu'on peint sur les écus avec huit rayons ou bâtons pommetés, qui en sortent en croix et en sautoir. 1780 Sont des bâtons pommetés et fleurdelisés, mis comme les rais d'une roue. On les nomme quelquefois Rais d'Escarboucle quand ils ont en coeur une de ces pierreries, comme les anciennes armoiries de Cleves, dont les modernes changent l'escarboucle en un écusson. 1798 On appelle Rais, les pointes qui sortent d'une étoile, comme des rayons. Régulièrement les étoiles en armoiries ont six rais, et quand elles en ont plus ou moins, on en marque le nombre, et on dit, une étoile à cinq rais; une étoile à huit rais. 1843 Se dit des pointes des étoiles et des traits de lumières qui partent du soleil, d'une escarboucle, etc. 1864 Sont des bâtons pommettés ou fleurdelisés que l'on place comme la roue d'une voiture autour d'un moyeu. 1885 Se dit des pointes des étoiles. 1887 Ainsi s'appellent les pointes des étoiles, et les rayons de l'escarboucle. 1899 Pointes ou rayons des étoiles ; lorsque l'étoile porte plus de cinq rais, on doit l'indiquer en blasonnant.

Traits de lueur éclatante sortant d'un objet lumineux, tels que ceux du soleil, des étoiles dont on spécifie le nombre, quand il passe celui de seize au soleil, et de cinq aux étoiles. Voir Soleil, Etoiles.

1660 Traits de lueur éclatante sortant d'un objet lumineux, tels que ceux du soleil, des étoiles dont on spécifie le nombre, quand il passe celui de seize au soleil, et de cinq aux étoiles. Voir Soleil, Etoiles.

Poisson au corps aplati.

Voir Raifort.

1679 Voir Raifort.

Plante cultivée pour sa racine.

1679 (Raiffort) Racine que l'on trouve en armes.

Genre de lévrier. Désigne aussi une grenouille.

1679 Ou Grenouille.

Petite grenouille.

Voir Escarboucle.

1885 Espèce de roue sans jantes dont le moyeu est une pierre précieuse, et dont les rayons, au nombre de huit, sont fleuronnés ou fleurdelisés aux extrémités. 1899 Meuble de l'écu formé de huit bâtons bourdonnés au milieu et aux pointes, quelquefois fleurdelysés aux extrémités et disposés de manière à figurer une croix et un sautoir ; le tout mouvant d'un moyen ajouré. 1901 Meuble de l'écu, composé d'un anneau contenant un escarboucle, d'où partent huit rais (rayons), dont quatre en croix, quatre en sautoir. Ces rais sont pommetés au milieu et aux extrémités. Il y a des rais d'escarboucle fleurdelisés. On doit l'exprimer en blasonnant.

Le fruit de la vigne se représente en grappe, qui peut être tigée et pamprée.

1660 Peu utilisé en armoiries. 1899 Le fruit de la vigne se représente en grappe, qui peut être tigée et pamprée ; ces compléments sont souvent d'un émail particulier, ce cas doit toujours être spécifié.

Voir Vigne.

1901 Voir Vigne.

Grappe de raisins.

Voir Quintefeuille.

Oiseau échassier.

Petit branchage que l'on plante en terre pour soutenir des pois. Désigne aussi une longue pièce de bois dont on se sert pour faire voguer un bateau, une galère.

Ce sont les cornes des cerfs attachés à une partie du crane.

1660 Ce sont les cornes des cerfs attachés à une partie du crane.

Se dit du cerf, du daim ou d'autres animaux cervidés, lorsqu'il est nécessaire d'indiquer que le bois et les chevilles sont d'un autre émail que celui du corps.

1780 Est le même que chevillé pour les cornes des cerfs, daims, etc. 1798 Ramé se dit aussi en termes de Blason. Voy. Chevillé. 1864 Est le même que chevillé pour les cornes du cerf. 1872 Émail du bois d'un cerf ou daim. 1885 Se dit du bois de cerf et est le même que chevillé. 1887 Indique l'émail du bois du cerf. 1899 Se dit du cerf lorsqu'il est nécessaire d'indiquer que le bois et les chevilles sont d'un autre émail que celui du corps. 1901 Se dit du bois du cerf, lorsqu'il est d'un autre émail que l'animal. 1905 Qui a ses bois d'un émail différent de celui du corps, en parlant du cerf ou du daim. Syn. Chevillé, suivant quelques héraldistes.

Meuble représentant une petite branche d'arbre garnie de feuilles.

1899 Meuble représentant une petite branche d'arbre garnie de feuilles. 1901 Meuble de l'écu qui représente une petite branche d'arbre ou d'arbrisseau.

Subdivision d'une généalogie.

1885 Subdivision d'une généalogie.

Voir Palombe.

1679 Oiseau que l'on trouve en armes.

Balai.

1905 Balai.

Le lion et quelques autres animaux sont dits rampants lorsqu'ils paraissent dressés sur leurs pattes de derrière, et ayant le haut du corps levé vers le chef. Certains quadrupèdes ayant cette allure ne doivent pas être dits rampants : pour le boeuf, la vache et le taureau on se sert du mot effarouché ; pour le bouc et la chèvre on dit saillant ; quant au loup il est dit ravissant ; pour le cheval on se sert du mot cabré, et pour le chat on le dit effrayé.

1660 Se dit d'un animal terrestre qui monte et se dresse comme du lion, de l'ours, du chien et autres que l'on doit spécifier lorsqu'ils sont en cette action, à la réserve du lion, du griffon, et du lion-léopardé qui est leur assiette ordinaire, et pour ce qui est du cheval, de la licorne, du bélier, du loup et autres étant en cette assiette, on se sert à chacun d'un terme particulier, d'effarouché, d'effrayé, de ravissant, de saillant et de sautant. Voir chaque mot. 1772 Ce mot se dit des animaux terrestres, comme lions, ours, chiens, loups, etc. qui sont distingués, comme s'ils vouloient s'élever et monter le long d'une rampe. On doit spécifier leur action, à la réserve du lion et du griffon, parce que c'est leur assiette naturelle; mais pour les autres, ils ont des termes particuliers; comme le cheval, la licorne, le bélier, le loup, etc. à l'égard desquels on dit effarouchés, effrayés, ravissans, saillans, sautans, etc. 1780 Se dit du lion droit. 1798 On dit lion rampant, pour dire un lion qui est représenté montant. Il est opposé à lion passant. 1843 Dressé sur ses pattes de derrière. C'est l'assiette ordinaire du lion. 1864 Se dit du lion droit. 1872 Se dit du lion debout, dans la position où il va ravir sa proie. Du latin rapio, je saisis. 1885 Se dit des animaux dressés, mais principalement le lion. 1887 Terme pour indiquer l'attitude érigée du lion et d'autres animaux. 1899 Le lion et quelques autres animaux sont dits rampants lorsqu'ils paraissent dressés sur leurs pattes de derrière, et ayant le haut du corps levé vers le chef. Certains quadrupèdes ayant cette allure ne doivent pas être dits rampants : pour le boeuf, la vache et le taureau on se sert du mot effarouché ; pour le bouc et la chèvre on dit saillant ; quant au loup il est dit ravissant ; pour le cheval on se sert du mot cabré, et pour le chat on le dit effrayé. 1901 Position verticale du chien, du lévrier, du porc et du sanglier. Elle est aussi celle du lion, mais on ne l'exprime point en blasonnant, parce qu'elle est ordinaire à cet animal. 1904 Se dit de l'animal figuré debout. 1905 Rampant se dit des animaux quadrupèdes qui sont dressés comme s'ils voulaient monter le long d'une rampe, avec une des pattes de devant levée vers l'angle dextre de l'écu. Le lion est toujours représenté rampant. Le renard, le chien, le lévrier, peuvent être figurés rampants ; pour les autres animaux, dressés dans la même posture, on emploie des termes différents : cabré ou effrayé pour le cheval, levé pour l'ours, etc. Le léopard rampant prend le nom de lionné. Quand le lion rampant est tourné vers le bord senestre de l'écu, il est dit contourné. Le griffon est également figuré rampant.

Bois du cerf, généralement figuré garni de chaque côté, de six dagues ou chevilles ; lorsque ce n'est qu'une partie de crâne qui porte la ramure, ce meuble se nomme massacre ; demi-ramure se dit lorsqu'il n'y a qu'une seule branche du bois, qui paraît comme meuble, sur un écu.

1780 Sont les cornes d'un cerf attachées à une partie du crâne vues de face. 1885 Bois du cerf. 1887 C'est le bois du cerf entier, composé des deux cornes. Une seule corne s'appelle demi-ramure. 1899 Bois du cerf, généralement figuré garni de chaque côté, de six dagues ou chevilles ; lorsque ce n'est qu'une partie de crâne qui porte la ramure, ce meuble se nomme massacre ; demi-ramure se dit lorsqu'il n'y a qu'une seule branche du bois, qui paraît comme meuble, sur un écu. 1901 Bois du cerf, ayant six dagues de chaque côté. On nomme Demi-ramure, un seul côté. 1905 Bois d'un ruminant qui figure quelquefois isolément sur les écus et que l'on dit chevillé de... quand les andouillers (chevilles) sont d'un émail différent ou qu'on en veut indiquer le nombre. Le nom de ramure est appliqué quelquefois aussi à une seule des deux cornes, mais dans ce cas on dit plus correctement demi-ramure ou banne.

Est le fer d'une faux à faucher de l'herbe.

1660 Est le fer d'une faux à faucher de l'herbe. 1798 Il se dit du fer d'une faux. 1885 Fer de faux. 1887 Nom ancien du fer de faux. 1905 Fer de faux figuré seul sur un écu. On écrit aussi Rangier.

Pour éviter les confusions possibles, le mot rangé est utilisé pour indiquer des pièces qui sont alignées dans le sens de la bande, la barre, la fasce, etc... à la différence de posé. Ainsi trois clefs posées en bande vont former trois bandes, trois clefs rangées en bandes vont être alignées verticales et dans le sens de la bande.

1660 Se dit de plusieurs pièces ou figures longues qui sont dans un écu en assiette de fasce, de pal ou de bande. 1772 Se dit de plusieurs choses mises sur une même ligne en chef, en fasce, ou en bande. 1780 De plusieurs choses mises sur une même ligne en chef, en fasce ou en bande. 1864 Se dit de plusieurs figures ordonnées sur une même ligne en chef, en fasce, en bande, etc. 1899 Se dit de plusieurs pièces ou meubles mis sur une même ligne, et placée dans le sens de la bande, de la fasce, etc ...; l'emploi de cette expression correspond à : mis en ..., et posé en ... 1901 Se dit des animaux, des tours, des épées et d'autres pièces, posés sur une ligne horizontale, c'est-à-dire à côté l'un de l'autre. 1905 Qui est disposé suivant un ordre déterminé, en parlant des pièces et figures en nombre.

Bande, Barre, Croix, Fasce, Sautoir. Se dit d'objets disposés dans la direction qui est propre à ces pièces.

1887 Bande, Barre, Croix, Fasce, Sautoir. Se dit d'objets disposés dans la direction qui est propre à ces pièces.

Se dit d'objets rangés côte à côte dans la partie supérieure ou dans la partie inférieure de l'écu.

1887 Se dit d'objets rangés côte à côte dans la partie supérieure ou dans la partie inférieure de l'écu.

On indique ainsi la position de plusieurs objets.

1885 On indique ainsi la position de plusieurs objets.

Voir Ranchier.

1660 Voir Ranchier.

Ordre d'oiseaux comprenant ceux qui, comme les aigles, les vautours et les hiboux sont organisés pour un régime carnassier.

1905 Ordre d'oiseaux comprenant ceux qui, comme les aigles, les vautours et les hiboux sont organisés pour un régime carnassier.

On appelle Râpe à tabac, une râpe plate dont on se sert pour mettre en poudre du tabac.

Épée à lame fine et longue.

1899 Longue épée, à lame très effilée ; ne se rencontre guère que dans les armes espagnoles, ou utilisée comme ornement extérieur.

Quelque peu différent de appointé. Les meubles rapprochés ne se touchent pas.

Instrument dont on se sert pour jouer à la paume et au volant. Il est fait d'un bâton courbé en espèce d'ovale, et garni de cordes à boyau tendues en long et en travers.

Poisson.

1905 Poisson.

Ce petit rongeur appelé quelquefois glé, est admis comme meuble, et généralement figuré en nombre et passant.

1899 Ce petit rongeur appelé quelquefois glé, est admis comme meuble, et généralement figuré en nombre et passant.

Sorte de rat amphibie, qui se retire dans des trous au bord des rivières, et qui nage.

Voir Rustre.

1660 Voir Rustre.

Meuble de l'écu représentant l'outil de ce nom. Le râteau est toujours figuré sans manche, et les dents dirigées vers la pointe de l'écu.

1660 Outil à ramasser le foin, paille et autres choses semblables. 1901 Instrument agricole à ramasser le foin, la paille et autres fourrages, composé de plusieurs dents parallèles, fixées à une traverse à laquelle s'adapte un long manche. 1905 Meuble de l'écu représentant l'outil de ce nom. Le râteau est toujours figuré sans manche, et les dents dirigées vers la pointe de l'écu.

Plante potagère à racine ronde.

1679 Racine que l'on trouve en armes.

Se dit du loup ou du renard ayant la position du lion rampant, c'est-à-dire dressé sur ses pattes de derrière. Se lit aussi d'un animal qui enlève de force, loup ravissant un mouton.

1660 Quand le loup est rampant on exprime cette assiette par ce mot ravissant, et non mal à propos comme synonyme de pillard, ravisseur vivant de rapine, amassant des bien par pilleries. 1772 Qui enlève par force. Il se dit en terme de Blason d'un loup qui porte sa proie, aussi-bien que du lion rampant. 1780 D'un loup portant sa proie. 1843 Qui emporte sa proie ; se dit du loup qui ravit un agneau. 1864 Se dit d'un loup portant sa proie. 1872 Se dit du loup ou du renard emportant sa proie. 1885 C'est le loup portant sa proie. 1887 Se dit du loup ou du renard emportant une proie. 1899 Ne se dit que du loup lorsqu'il est représenté dans la position ordinaire du lion, c'est-à-dire rampant. 1901 Qualificatif du loup et de la louve qui paraissent rampants ou debout dans l'écu. 1905 Se dit du loup, et du loup seulement, dressé sur ses pattes de derrière.

Rai (rayon).

Se dit de rayures, ordinairement verticales, sans nombre qui couvrent un vêtement et de deux émaux différents. Peut s'appliquer à une pièce, un meuble ou une figure, mais extrêmement rarement sauf pour cause de traduction incorrecte d'un blasonnement étranger.

Rais lumineux de soleil ou de lune mouvant d'un bord de l'écu. En parlant des étoiles, du soleil, etc., Syn. de Rais.

1843 Voir Rai 1905 Rais lumineux de soleil ou de lune mouvant d'un bord de l'écu. En parlant des étoiles, du soleil, etc., Syn. de Rais.

Se dit lorsqu'il est nécessaire d'indiquer, en blasonnant, qu'un astre, une figure, ou un meuble ont des rayons d'un émail spécial.

1772 Qui se dit du soleil et des étoiles. 1780 Du soleil et des étoiles. 1864 Se dit du soleil et des étoiles ornées de rayons. 1885 Qui a des rayons. 1899 Se dit lorsqu'il est nécessaire d'indiquer, en blasonnant, qu'un astre, une figure, ou un meuble ont des rayons d'un émail spécial. 1901 Se dit des étoiles, comètes et autres astres, qui ont, entre leurs rais, des petits traits en rayon qui les rendent plus lumineux. 1905 Qui porte entre ses rais des petits rayons, en parlant des astres. Couronne rayonnante, syn. de couronne radiée.

Garni de rayons.

1905 Garni de rayons.

Nom que l'on donne aux divisions régulières de l'écu au moyen d'un nombre de traits. Elles s'appellent rebattement de ce que leurs émaux étant toujours opposés ils semblent se rabattre les uns sur les autres. Tels sont les palés, fascés, bandés, barrés, chevronnés, losangés, fuselés, échiquetés, etc... Ce mot n'est plus guère employé.

1660 Ce sont diverses sortes de blasons, dont les figures se font à fantaisie, peu usitées en France et beaucoup en Allemagne. Les principaux sont une dextre, une pointe, une champagne, une pointe en pointe, un gousset, une gorre, une billette couchée, un écusson renversé dans un autre. 1772 Ce mot se dit de diverses figures qui se font à fantaisie, et qu'on aime beaucoup en Allemagne. Les principales sont une dextre, une pointe, une plaine, une champagne, une pointe en pointe, des goussets, une gore, une billette couchée, un écusson renversé dans un autre, etc. On appelle aussi rebattemens plusieurs autres divisions extraordinaires de l'écu, lorsque les figures sont opposées, et qu'elles semblent se rabattre l'une l'autre. 1887 Nom que l'on donne aux divisions régulières de l'écu au moyen d'un nombre de traits. Elles s'appellent rebattements de ce que leurs émaux étant toujours opposés, ils semblent se rebattre les uns sur les autres. Tels sont le palé, le fascé, le bandé, le barré, le chevronné, le losangé, le fuselé, l'échiqueté, etc.

Se dit d'une bordure d'écu, elle-même bordée également. Se dit aussi pour bordé d'un meuble ou d'une figure.

Qui porte un rebras ou repli d'un émail spécial, en parlant d'un vêtement, d'une coiffure.

1798 Rebrassé signifie bordé. Les bonnets des Princes, des Électeurs, etc. sont rebrassés d'hermine. 1872 Se dit des revers d'un manteau, d'une coiffure ou des manches d'un vêtement, quand il est d'un émail différent. 1887 Se dit de l'émail des revers aux manches d'un habit. 1899 Même signification que bordé, mais plus usité que ce dernier par les auteurs anciens. 1905 Qui porte un rebras ou repli d'un émail spécial, en parlant d'un vêtement, d'une coiffure.

(ou Recerclé) - Se dit de tout meuble dont les extrémités semblent se terminer en forme de cerceaux, en volutes, particulièrement les croix. Il y a également des queues recercelées, de cochons et de lévriers.

1772 Il se dit de la croix ancrée tournée en cerceaux, et de la queue des cochons et des lévriers. 1780 De la croix ancrée, tournée en cerceaux, et de la queue des cochons et lévriers. 1798 Il se dit des croix ancrées, tournées en cerceaux, et des queues de cochons et de lévriers. 1872 Se dit de la croix dont les extrémités se terminent en cerceau. 1885 La croix est ainsi nommée quand elle est ancrée et que ses crochets se retournent sur eux-mêmes. La queue des cochons et des lévriers peut aussi être recercelée. 1887 La croix est appelée ainsi lorsqu'elle est ancrée et que ses crochets se retournent sur eux-mêmes. La queue des porcs est dite recercelée, lorsqu'elle est nouée. 1901 Indique une croix ancrée dont les extrémités circulaires ont chacune deux circonvolutions en façon de volutes. 1905 Se dit de la croix ancrée dont les huit pointes sont tournées deux fois sur elles-mêmes, à la façon d'une volute. Se dit aussi de la queue de certains animaux (lévrier, porc), lorsqu'elle se termine en boucle.

Voir Recercelé.

1864 Se dit de la queue en cerceau des lévriers. 1899 Se dit de la croix et de tout meuble dont les extrémités sont ancrées en forme de cerceaux, avec les pointes faisant un double retour sur elles-mêmes comme les volutes ; les extrémités ainsi figurées sont donc plus enroulées que celles dites cerclées. Tout animal représenté avec une queue en cercle ou entortillée doit être dit à la queue recerclée, mais on se conforme rarement à cette prescription.

Se dit de l'écu qui est coupé et dont l'une de ses deux parties est elle-même coupée à nouveau, c'est-à-dire divisée en deux dans le sens du coupé.

1660 C'est un écu qui est coupé et le coupé encore coupé. 1772 On appelle écu recoupé, un écu mi-coupé et recoupé un peu plus bas. 1780 Des écus mi-coupés et recoupés un peu plus bas. 1798 Il se dit des écus mi-coupés et recoupés un peu plus bas. 1843 Se dit de la partition appelée coupé, lorsqu'elle est divisée de nouveau dans le même sens. 1864 Se dit des écus mi-coupés et recoupés un peu plus bas. 1885 Se dit des écus mi-coupés et recoupés un peu plus bas. 1899 Se dit d'un écu mi-coupé et qui est de nouveau coupé, soit au-dessus, soit au-dessous de la première partition, c'est-à-dire en chef ou en pointe. 1905 Se dit d'un écu coupé, c'est-à-dire partagé en deux parties égales par une ligne horizontale, quand une des ses deux moitiés est encore divisée en deux parties par une seconde ligne semblable.

Se dit d'une croix dont chaque branche se termine par une autre croix.

1660 Ne se dit sinon la croix, laquelle a une branche traversière approchant les extrémités de ses propres branches, ce qui fait quatre autres croix outre la principale. 1798 Voir Recroisetté. 1905 Se dit d'une croix dont chaque branche se termine par une autre croix.

Lorsqu'une croix ou une croisette, ont les bras se terminant en forme d'une autre croix, ou croisette, on les dit recroisettées.

1772 Ce mot se dit de la croix lorsqu'à l'extrémité de ses branches il y en a une autre petite qui la traverse, ce qui forme quatre croisettes. 1780 Des croix dont les branches sont d'autres croix. 1798 Il se dit des croix dont les branches sont terminées par d'autres croix. 1843 La croisette dont chaque branche est elle-même une petite croix se nomme recroisettée. 1864 Se dit des croix dont les branches sont d'autres croix. 1885 On nomme ainsi les croix dont chacune des branches forme elle-même une croix à son extrémité. 1899 Lorsqu'une croix ou une croisette, ont les bras se terminant en forme d'une autre croix, ou croisette, on les dit recroisettées. 1901 Se dit d'une croix ou croisette dont chaque branche est traversée d'une autre branche à son extrémité.

Branche d'arbre tortillée ou tressée en anneaux et munie ou non de ses feuilles. La redorte est une branche formant quatre boucles superposées avec les deux extrémités tournées vers le chef.

1660 Branche de frêne ou arbre retortillé en anneau les uns sur les autres, il y en a sans feuilles, et d'autres avec feuilles. 1772 Ce mot se dit d'une branche de frêne et autres arbres, retortillée en anneau les uns sur les autres. Il y a dans le blason des redortes feuillues, et d'autres sans feuilles. 1780 Est une branche de frêne ou d'un autre arbre, tortillée en anneaux les uns sur les autres. Il y en a sans feuilles, et avec feuilles. 1843 Branche tortillée ou tressée en anneaux. 1885 Branche d'arbre tortillée ou tressée en anneaux. 1887 Branche d'arbre feuillée, nouée en double sautoir. 1899 Se dit de deux branches d'arbres tortillées et retortillées en forme d'anneaux passant les unes dans les autres. 1901 Rameau effeuillé, tortillé en quatre cercles l'un sur l'autre, allant en diminuant, dont les deux bouts se réunissent au sommet. 1904 Branche d'arbre tortillée plusieurs fois sur elle-même. 1905 Branche d'arbre tortillée ou tressée en anneaux et munie ou non de ses feuilles. La redorte est une branche formant quatre boucles superposées avec les deux extrémités tournées vers le chef.

Ouvrage de fortification.

Espace libre laissant voir le champ entre les feuilles d'une rose, d'un trèfle, d'une quatrefeuilles, etc ..., la fleur dont les pétales paraissent écartés doit donc être énoncée à refentes.

1887 Espace entre les feuilles d'un trèfle, d'une tiercefeuille, quartefeuille ou quintefeuille, etc. 1899 Espace libre laissant voir le champ entre les feuilles d'une rose, d'un trèfle, d'une quatrefeuilles, etc ..., la fleur dont les pétales paraissent écartés doit donc être énoncée à refentes.

Bâton muni d'une tête cylindrique, qui sert à refouler le projectile dans l'âme du canon (chargement par la bouche).

1905 Bâton muni d'une tête cylindrique, qui sert à refouler le projectile dans l'âme du canon (chargement par la bouche).

Se dit des animaux qui ont la tête tournée comme s'ils regardaient leur queue ; mais il est préférable, surtout s'il s'agit du lion, de le dire à la tête contournée.

1660 Se dit des animaux qui ne montrent que la tête et quelque petite partie du col mouvant de quelque division de l'écu. 1772 Se dit d'un lion ou autre bête de proie, qui regarde derrière elle, ayant la face tournée du côté de la queue. D'autres entendent par regardant un animal qui ne meut que la tête et quelque partie du cou, mouvant de quelque division de l'écu dans une autre. 1798 Regardant se dit des animaux qui ont la tête tournee comme s'ils regardoient leur queue. 1885 Se dit d'un animal regardant en arrière. 1887 Se dit des animaux qui regardent en arrière, ou qui tiennent les yeux fixés sur un objet tel qu'une étoile, comète etc. 1899 Se dit d'un animal qui tourne la tête, pour regarder ; mais il est préférable, surtout s'il s'agit du lion, de le dire à la tête contournée. 1905 Se dit d'un animal dont ne voit que la tête et le cou et d'un animal figuré avec la tête tournée en arrière.

Ancienne orthographe du mot Renard.

1905 Ancienne orthographe du mot Renard.

Nom donné par quelques auteurs à la tiare du Pape.

1899 Nom donné par quelques auteurs à la tiare du Pape.

Toute pièce dont une partie de la doublure, soit de fourrure, soit d'étoffe, est apparente ou mise en rebrassé se dit rehaussée de ...

1899 Toute pièce dont une partie de la doublure, soit de fourrure, soit d'étoffe, est apparente ou mise en rebrassé se dit rehaussée de ...

Soc de charrue.

L'image d'une reine est rarement représentée dans son entier, on la rencontre généralement figurée en buste, couronnée et drapée à l'antique.

1899 L'image d'une reine est rarement représentée dans son entier, on la rencontre généralement figurée en buste, couronnée et drapée à l'antique. 1901 Femme d'un roi, figure rarement en armoiries.

Fruit du pommier.

Se dit de pièces, meubles ou figures dont on veut faire ressortir le volume et que l'on relève de quelques nuances de l'émail. Un peu synonyme de ombré, mais peut être combiné avec l'ombré. Se rencontre surtout dans les blasons des pays germaniques et nordiques. Parfois il s'agit d'une simple apparence de relief.

Religieuse ou Soeur de charité.

Coffret contenant des reliques.

Petit poisson.

Poisson marin.

1679 (Remore) Petit poisson entre plusieurs.

Poisson. Désigne aussi une Gumène (d'une ancre).

1679 Voir Rémora.

Poisson.

Forte muraille.

Se dit des écussons et des pièces vidées et remplies d'un autre émail.

1660 Pour distinguer le rempli du chargé et du bordé aux pièces honorables. 1798 Se dit des écussons et des pièces vidées et remplies d'un autre émail. 1843 Pièce ou figure évidée et pleine d'un autre émail. 1864 Se dit des tonneaux qui semblent pleins d'un autre émail. 1885 Ecussons ou figures vidés et remplis d'autre émail. 1887 Se dit de pièces héraldiques, qui ont été vidées et puis remplies d'un autre émail que celui du champ. 1899 Se dit d'une pièce dont la partie du milieu est dans toute sa longueur d'un autre émail que celui de la pièce elle-même ; ainsi une fasce d'or, par exemple, remplie d'azur paraît dans sa hauteur divisée en quatre parties, celle du haut et celle du bas sont d'or et l'espace des deux autres est rempli d'azur d'un flanc à l'autre. 1901 Terme indiquant qu'une croix, un chevron, une bande, une fasce, et autres pièces honorables étant d'un émail, le fond se trouve rempli d'émail différent. On le dit aussi de la quintefeuille, de la rustre et d'autres pièces percées, dont le trou est bouché d'un émail qui empêche de voir le champ de l'écu à travers.

Mammifère carnivore à queue velue. Figuré de profil et passant, la queue levée, ou grimpant. Voir Dressé.

1660 Animal. 1887 Il se distingue du loup par sa queue, qu'il porte pendante. 1899 Cet animal paraît de profil, passant ou rampant, la queue levée vers le chef, sans rectitude et le panache légèrement recourbé. 1901 Animal figurant de profil passant ou rampant. Il porte sa queue levée perpendiculairement, dont l'extrémité tend vers le haut de l'écu ; ce qui le distingue du loup qui a toujours sa queue pendante.

1660 Une espèce de cerf, mais beaucoup plus grand du corps que des cornes, qui sont larges et plates à la façon de celle de daim.1679 Qui est beaucoup plus grand que le cerf, toutefois le ressemble, & à les cornes merveilleusement grandes, larges & plates, à la façon de celles d'un Dain. 1772 Ce mot se dit d'une espece de grand cerf qui est de plus haute taille et d'un bois plus long que les bois de cerf ordinaire, plus plat et plus large que celui d'un daim; alors on dit en blasonnant, N. porte d'azur à trois renchiers d'or. 1780 Est une espèce de cerf dont les cornes sont larges et plates. 1798 Ou Rangier. Animal à quatre pieds, qui porte un bois comme le daim, et qui est d'une grandeur moyenne entre le cerf et le daim. Ce n'est guère qu'en termes de Blason qu'on lui donne ce nom. Dans le discours ordinaire, on l'appelle Renne; et il n'y en a guère que dans les Pays très-septentrionaux. 1843 Espèce de renne ou de grand cerf. 1872 Cerf dans sa plus haute taille. 1885 Animal semblable au renne et portant un bois comme le daim. 1899 Daim de haute taille qui se représente avec une ramure plate et couchée en arrière (s'écrit quelquefois renchier). 1887 Cerf de la plus haute taille. Sa ramure aplatie et couchée en arrière est de beaucoup plus longue que le bois du cerf ordinaire, plus plate et plus large que celle du daim. 1901 Cerf de la plus haute taille, ayant une ramure aplatie, couchée en arrière, beaucoup plus large que celle du cerf ordinaire. Le renchier est le renne des Scandinaves. Il est représenté passant.

Se dit d'un animal qui se présente de front, et dont on voit les deux yeux. En ce sens, il est masculin.

1660 Si dit de toutes têtes d'animaux lorsqu'elles sont représentées de front, excepté des têtes de cerfs que l'on appelle massacre, et des têtes de léopards, qu'il n'est pas nécessaire d'exprimer, parce que c'est leur ordinaire représentation. 1772 Ce mot se dit en blasonnant, des quadrupèdes qui présentent une tête de front, et dont on voit les deux yeux; mais à l'égard du léopard et du cerf, cette position s'appelle massacre. N. porte de sable au rencontre de bélier d'or. 1780 Est la tête d'un boeuf, d'un cerf, d'un bélier et de tout autre animal dont on voit les deux yeux. 1798 Il se dit d'un animal qui se présente de front, et dont on voit les deux yeux. En ce sens, il est masculin. 1843 Tête d'animal posée de front. 1864 Est la tête d'un animal dont on voit les deux yeux en face. 1872 Tête de boeuf ou de cerf placée de front. 1885 Têtes d'animaux posées de front. 1887 Terme servant à qualifier les têtes d'animaux posées de front (à l'exception des têtes de léopards, auxquelles cette position est naturelle). 1899 le rencontre se dit de la tête des animaux figurant comme meuble sur un écu, sans être attachée à un corps et toujours représentée de front. 1901 Le rencontre est la tête du cerf, du buffle, du bélier ou d'un autre animal, qui paraît de front dans l'écu, c'est-à-dire montrant les yeux. 1905 Tête d'animal représentée de face. Rencontre s'emploie pour tous les animaux à l'exception du cerf, dont la tête est appelée massacre et du léopard qui, figuré en tout ou partie, a la tête tournée de face. Par ext. se dit quelquefois de la tête du cerf.

Mammifère ruminant (caribou). Cerf, Chevreuil, Daim.

Plante herbacée aux fleurs jaunes.

Position du chevron dont les branches et la pointe se dirigent vers le bas de l'écu. C'est aussi celle d'un écusson placé à contre-sens.

1660 Ou versé sens dessus dessous, comme un chevron qui a la pointe en bas et ses branches en haut. 1772 Est une piece placée le haut en bas, ou dans une situation contraire à celle qu'elle a naturellement; ainsi un chevron renversé, est celui dont la pointe est en en-bas. On le dit aussi des animaux qui sont représentés dans l'écu portés sur le dos. 1843 S'applique à toutes les pièces dont l'assiette est telle qu'elles apparaissent sens dessus dessous. 1885 Se dit de toute figure dans une position contraire à celle qu'elle occupe ordinairement. 1887 Se dit des figures dont la partie, qui devrait se trouver en haut, est dirigée en bas. Les étoiles et les molettes à cinq rais sont renversés lorsque deux des rais se trouvent en haut. Pour les croissants, dont les cornes sont dirigées vers le bas de l'écu, on se sert du terme versé. 1899 Se dit de toute pièce ou meuble paraissant dans une position autre que l'ordinaire, ou à contresens du naturel. 1901 Position du chevron dont les branches et la pointe se dirigent vers le bas de l'écu. C'est aussi celle d'un écusson placé à contre-sens. 1904 Chevron dont le sommet est en bas.

Se dit d'un parti, lui-même divisé par le milieu, verticalement, ce qui fait un parti dans le parti.

1905 Se dit d'un écu parti, dont une des moitiés est divisée en deux parties égales par un nouveau trait vertical.

Divisions de l'écu en figures composées de plusieurs partitions. L'écartelé est fait du parti et du coupé ; l'écartelé en sautoir, du tranché et du taillé ; le gironné, qui est ordinairement de huit girons, est fait du parti, du coupé, du tranché et du taillé. Les points équipollés de neuf carreaux, sont formés de deux partis et de deux coupés. La fasce, le burellé, le bandé, le coticé, le palé, le vergetté, l'échiqueté, le fuselé, le losangé, le fretté sont des repartitions.

1899 Voir ce qui a été dit de la partition dont ceci indique une subdivision. 1901 Divisions de l'écu en figures composées de plusieurs partitions. L'écartelé est fait du parti et du coupé ; l'écartelé en sautoir, du tranché et du taillé ; le gironné, qui est ordinairement de huit girons, est fait du parti, du coupé, du tranché et du taillé. Les points équipollés de neuf carreaux, sont formés de deux partis et de deux coupés. La fasce, le burellé, le bandé, le coticé, le palé, le vergetté, l'échiqueté, le fuselé, le losangé, le fretté sont des repartitions.

Voir En repos.

Attribut des animaux couchés. Se dit du cerf couché sur ses jambes, dont celles de devant sont étendues.

1901 Attribut des animaux couchés. Se dit du cerf couché sur ses jambes, dont celles de devant sont étendues. 1905 Se dit des quadrupèdes couchés la tête haute.

Voir Accroupi.

Se dit de toute pièce dont les extrémités déjà potencées sont elles-mêmes terminées par d'autres potences.

1885 Se dit d'une pièce potencée, dont les extrémités sont encore terminées par d'autres potences. 1887 Se dit d'une pièce dont les extrémités potencées forment encore à elles-mêmes une potence. 1899 Se dit de toute pièce dont les extrémités déjà potencées sont elles-mêmes terminées par d'autres potences. 1905 Se dit de toute pièce potencée, plus particulièrement de la croix, dont les extrémités sont elles-mêmes potencées. Presque inusité.

Les reptiles employés en armoiries ont été décrits à leur place sous le nom particulier qui sert à les dénommer, tels la bisse, la guivre, la couleuvre, etc ...

1899 Les reptiles employés en armoiries ont été décrits à leur place sous le nom particulier qui sert à les dénommer, tels la bisse, la guivre, la couleuvre, etc ...

Poisson au corps fuselé.

Se dit de la croix, bande, ou autre pièce honorable chargée d'un orle ou d'un filet qui suit les bords de cette pièce à une distance égale à sa propre largeur ; les pièces resarcelées sont fort rares.

1660 Deux filets entourant la croix, la bande, etc., avec un espace entre la pièce et les filets, où l'on voit le champ. 1772 Il se dit d'une croix ou bande garnie d'un orle approchant de ses bords; il porte d'azur à la bande d'argent resarcelée d'or. 1780 Des croix qui en ont une autre conduite en filet d'autre émail. 1843 Se dit d'une croix dont les bords sont accompagnés intérieurement d'un filet. 1872 Se dit de la croix chargée d'un trait parallèle à chacune de ses branches. 1885 Se dit des croix qui en ont une autre conduite en filet d'autre émail. 1887 Se dit de la croix accompagnée d'un trait parallèle à chacune de ses branches. 1899 Se dit de la croix, bande, ou autre pièce honorable chargée d'un orle ou d'un filet qui suit les bords de cette pièce à une distance égale à sa propre largeur ; les pièces resarcelées sont fort rares. 1905 Se dit de toute pièce honorable dont le bord présente un filet d'un émail particulier, qui règne à une distance égale à sa propre largeur.

Très rare. Le réseau est un ornement qui couvre entièrement un écu, comme le treillisé, et apparaît sous la forme d'un fin treillis de fils croisés en losanges.

1660 Ou Ret. Filet pour la chasse. 1887 Espèce de filet étendu sur toute la surface de l'écu, formé de lignes diagonales à dextre et à senestre, qui produisent des clairevoies en losange. 1899 Le réseau est un ornement qui couvre entièrement un écu, comme le treillisé ; les traits qui le forment sont d'une largeur toute minime, et ressemblent à un ouvrage fait de fils de soie entrelacés, dont les vides figurent des mailles en losange. 1901 Ornement divisé par des lignes diagonales à dextre et à senestre. Il imite un rets de fil et de soie entrelacés, dont les vides laissent des mailles en losanges. 1905 Meuble de l'écu formé de lignes diagonales à dextre et à senestre, qui font des claires-voies en forme de mailles en losanges. (Peu usité).

Lieu fait exprès pour y réserver certaines choses. Il ne se dit proprement que d'un lieu où l'on amasse des eaux, ou dans lequel on conserve du poisson.

Taillé une seconde fois sur une ligne de partition interrompue par d'autres traits.

1905 Se dit d'une moitié du taillé, partagée elle-même en deux par un nouveau trait parallèle au premier.

Se dit d'un écu divisé en trois parties égales, chaque partie étant elle-même partagée en trois émaux qui occupent la même situation dans chacune des divisions. Se dit aussi d'une seule division du tiercé, qui est elle-même tiercée.

1905 Se dit d'un écu divisé en trois parties égales, chaque partie étant elle-même partagée en trois émaux qui occupent la même situation dans chacune des divisions. Se dit aussi d'une seule division du tiercé, qui est elle-même tiercée.

Voir Contourné.

Toute pièce honorable ne touchant le bord de l'écu que d'un seul côté.

1660 Qui est retiré, qui ne montre qu'une partie de son tout. 1772 Qui se dit de bandes, des paux et des fasces, dont l'un des coins ne touche pas les bords de l'écu. 1780 Des bandes, pals et fasces, qui, de l'un de leurs côtés seulement, ne touchent pas les bords de l'écu. 1798 Se dit des bandes, paux et fasces, qui de l'un de leurs côtés seulement ne touchent pas les bords de l'écu. 1843 Qui est posé en retraite, et ne montre que la moitié supérieure ; c'est le contraire de l'abaissé. 1864 Se dit des pièces longues dont un des bouts ne touche pas le bord de l'écu. 1885 Se dit des bandes, pals et fasces qui ne touchent qu'un seul des bords de l'écu. 1887 Se dit des pals, bandes et barres, qui sortant du chef ou de la pointe de l'écu, s'arrêtent déjà à peu de distance de leur point de départ. On dit alors : retrait en chef, ou retrait en pointe. 1899 Se dit de toutes les pièces honorables qui ne touchent les bords de l'écu que par une seule de leurs extrémités ; le retrait ne doit pas être confondu avec l'alésé, car les pièces alésées ne rejoignent les bords de l'écu d'aucun côté ; lorsque c'est un chef qui est retrait il ne doit avoir que la moitié de sa largeur ordinaire. 1901 Indique qu'un pal et qu'une vergette, mouvants du bord supérieur de l'écu, ou au-dessous du chef, lorsqu'il y en a un, ne s'étendent point jusqu'au bas et se trouvent raccourcis et terminés à angle droit. 1905 Qui touche seulement un des côtés par une extrémité, en parlant de certaines pièces héraldiques : Retrait est l'attribut des pals, fasces, bandes, barres, qui ne touchent que d'un seul bout au bord de l'écu. Chef retrait celui qui a seulement la moitié de sa largeur ordinaire, c'est-à-dire le sixième de la hauteur totale de l'écu.

Se dit de la croix dont les extrémités sont taillées de manière à former un triangle rectangle, dont les angles aigus font saillie.

1899 Ne s'applique guère qu'à la croix, mais on se sert aussi de ce mot pour indiquer que les extrémités d'une pièce sont terminées en triangle, les pointes des angles sur les côtés forment saillie sur la largeur de la pièce. 1905 Se dit d'une moitié du tranché, partagée elle-même en deux parties égales par un trait parallèle au premier.

Voir Diminué.

Se dit de l'émail du bord relevé d'un chapeau ou bonnet.

1887 Se dit de l'émail du bord relevé d'un chapeau ou bonnet.

Partie des pans ou basque d'un uniforme qui est retroussée.

1905 Partie des pans ou basque d'un uniforme qui est retroussée.

Se disait anciennement pour le vêtu partition. Mais aussi pour le vêtu habillement.

Grand mammifère d'Afrique ou d'Asie.

Instrument de musique constituée d'une planche en bois. Vieux: losange.

Voir Rue.

Voir Geai.

Lime de forme variée d'orfèvre.

Élément extérieur de l'écu qui entoure le heaume, en forme d'enroulement de feuilles d'acanthe, souvent entrelacé et paraissant supporter les armoiries. Sur l'écu, ce sont des branches aux feuilles croisées entrelacées et souvent liées.

1772 Lorsqu'on voit des branches croisées et enlacées sur un écu, on le blasonne aux rinceaux passés en sautoir. 1798 Se dit des branches chargées de feuilles. 1885 Branches croisées en enlacées. 1899 Meuble représentant des branches chargées de feuilles croisées, entrelacées et souvent liées. Les ornements extérieurs de l'écu qui accompagnent le heaume, en forme d'enroulements et de feuilles d'acanthe, qu'il est d'usage d'émailler aux couleurs de l'écu, sont appelés lambrequins par les uns, et rinceaux par les autres ; cependant on doit se servir de rinceaux lorsqu'il s'agit des ornements entrelacés, enroulés et de forme déliée qui paraissent porter un écu, ou bien employés comme une sorte de terrasse sur laquelle reposent les tenants ou les supports. 1901 Branche chargée de feuilles croisées et enlacées, réunies en forme de couronne et d'ordinaire liées par le bas. 1905 Branche d'arbre coupée avec son feuillage. En blason le mot rinceau a conservé son sens primitif, et désigne tout rameau muni de ses feuilles et quelquefois même de ses fruits. Il est en somme synonyme de Branche. Deux rinceaux peuvent être placés en sautoir ; ils sont adossés quand la courbure d'une branche est en sens inverse de la courbure de l'autre.

Rinceau de feuilles de grenadier.

Outil du sculpteur en forme de S pour gratter la pierre.

Les rivières ont la couleur naturelle de l'eau et se présentent tantôt sous la forme d'une bande ondée, tantôt sous celle d'une fasce ondée. Quelquefois elles occupent la position naturelle d'une eau, à la pointe de l'écu, en direction horizontale. Par conséquent, une indication précise est toujours nécessaire.

1660 Fasce, bande, barre représentant une rivière. 1887 Les rivières ont la couleur naturelle de l'eau et se présentent tantôt sous la forme d'une bande ondée, tantôt sous celle d'une fasce ondée. Quelquefois elles occupent la position naturelle d'une eau, à la pointe de l'écu, en direction horizontale. Par conséquent, une indication précise est toujours nécessaire. 1899 La rivière paraît sur un écu, soit en champagne, soit en fasce ; elle se représente occupant le même espace que ces pièces et figurée par un ensemble de traits curvilignes, imitant le mouvement des flots. 1901 Représentée au bas de l'écu, ou de fasce, au milieu. On la distingue par des traits curvilignes qui marquent les flots ou courants d'eau ; et les berges ou bords sont un peu ondés. On lui donne en largeur, d'une berge à l'autre, deux parties des huit de la hauteur de l'écu. Voir Onde.

Rivet.

Ancienne monnaie d'argent. Voir Rixdale.

Plante céréalière des régions chaudes.

Truffe en provençal.

Vêtement long, ayant des manches, qui est différent selon les personnes qui le portent.

Instrument pour contrôler le débit de l'eau.

Le roc est représenté par une masse de pierre qui tient à la terre, plus petite que le rocher qui est plus escarpé, plus haut et peut être isolé. Plus escarpé également que la montagne ou le mont, il faut indiquer le nombre de coupeaux du rocher. Voir Roc d'échiquier.

1660 Se figure an armoiries comme le roi des échecs. 1780 Est le fer morné d'une lance de tournois. On l'appelle aussi Roc d'échiquier, parce que les tours des échecs, que les Espagnols nomment roque, ont la même forme. 1843 Voir Roc d'échiquier 1887 Meuble fort antique en armoiries, qui, par ignorance de sa signification, a été façonné des manières les plus diverses. Il est probable qu'il représente une tour des échecs, d'où vient son nom français de roc d'échiquier. Sa forme est celle d'une tour, sauf que la partie supérieure est figurée comme la branche d'une croix ancrée. 1901 Le roc est une masse de pierre très dure qui tient à la terre. 1905 Pièce héraldique figurant une tour de jeu d'échecs.

Arme de guerre composée de deux fers de lance recourbés à l'extérieur, réunis par une traverse et soudés à une douille. Elle ressemble à une fleur de lis dont la pointe centrale serait défaillante et le pied coupé. En Espagne, on nomme rocs, les tours du jeu des échecs et on croit que c'est de là qu'est venu le terme roc d'échiquier. Certain affirme que le roc ou roquet est un fer de lance dont les pointes sont recourbées, tandis que le cottrel est un fer de lance à l'antique, muni de trois pointes. Plusieurs auteurs ont nommé double roc d'échiquier la colonne ou Zuil qui figure dans l'héraldique de la Néerlande.

1772 Ce mot se dit d'un meuble dont on charge les écus, et qui représente un roc ou la tour du jeu d'échecs, à la reserve que la partie d'en haut est figurée avec deux crocs en forme de crampons, qui ont leurs pointes tendantes vers le bas. Le pere Menestrier dit que le roc est de fer morné d'une lance de tournois, ou recourbé à la manière des extrémités des croix ancrées. 1843 C'est l'ancien nom des tours d'un jeu d'échec ; on représente cette figure comme une fleur-de-lis qui n'aurait pas le fleuron du milieu. 1885 Est une figure faite comme la tour des échecs. 1899 Parmi les pièces du jeu d'échecs on a admis comme meuble d'armoiries : la tour et le cavalier ; ce sont ces deux pièces que l'on blasonne sous le nom de Roc d'échiquier. 1901 Arme de guerre composée de deux fers de lance recourbés à l'extérieur, réunis par une traverse et soudés à une douille. Elle ressemble à une fleur de lis dont la pointe centrale serait défaillante et le pied coupé. En Espagne, on nomme rocs, les tours du jeu des échecs et on croit que c'est de là qu'est venu le terme roc d'échiquier. Certain affirme que le roc ou roquet est un fer de lance dont les pointes sont recourbées, tandis que le cottrel est un fer de lance à l'antique, muni de trois pointes. Plusieurs auteurs ont nommé double roc d'échiquier la colonne ou Zuil qui figure dans l'héraldique de la Néerlande.

Meuble de l'écu représentant une roche ; lorsque le rocher est figuré avec plusieurs coupeaux, on doit en spécifier le nombre ; quelquefois ces pointes de rocher sont d'un émail particulier, dans ce cas il faut l'énoncer en blasonnant.

1660 On le représente en son naturel rude et raboteux, large par le bas et point en sa sommité. 1899 Meuble de l'écu représentant une roche ; lorsque le rocher est figuré avec plusieurs coupeaux, on doit en spécifier le nombre ; quelquefois ces pointes de rocher sont d'un émail particulier, dans ce cas il faut l'énoncer en blasonnant. 1901 Le Rocher est ordinairement très élevé, très escarpé et terminé en pointe.

Espèce de robe ou de tunique courte, à manches, que portèrent les hommes et les femmes jusqu'au XVIIIe siècle. Surplis à manches étroites que portent les évêques et certains dignitaires ecclésiastiques.

1905 Espèce de robe ou de tunique courte, à manches, que portèrent les hommes et les femmes jusqu'au XVIIIe siècle. Surplis à manches étroites que portent les évêques et certains dignitaires ecclésiastiques.

Sorte de robe courte en usage au moyen âge et que l'on appela plus tard Rochet.

1905 Sorte de robe courte en usage au moyen âge et que l'on appela plus tard Rochet.

D'échiquier.

Voir Échec.

Petit oiseau passereau.

1901 Le plus petit des oiseaux d'Europe, au bec très grêle, court, droit, régulièrement aminci. Sa tête porte des plumes longues, effilées, d'un jaune vif brillant.

Arbuste aromatique à feuilles persistantes.

1901 Arbrisseau du midi de l'Europe.

Employé dans le même sens que brisé. Se dit parfois d'un chevron dont la pointe d'en haut est coupée.

1660 Voir Brisures, Chevron rompu. 1772 Se dit des pieces ou armes brisées, et des chevrons dont la pointe d'enhaut est coupée. 1780 Des chevrons rompus ou séparés en leur montant. V. Failli. 1798 Se dit des chevrons dont la pointe d'en haut est coupée. 1843 Brisé, se dit des branches d'un chevron. 1864 Se dit des chevrons dont la pointe est coupée. 1885 Est le même que brisé. Un chevron rompu, est celui dont la pointe d'en haut est coupée. 1887 On appelle rompus les chevrons dont l'une ou l'autre jambe présente une discontinuité. 1899 Employé dans le même sens que brisé. 1905 Syn. de Brisé. S'emploie plus souvent en parlant du chevron.

Arbuste souvent épineux.

Ancien bouclier de forme ronde.

1864 Ancien bouclier de forme ronde.

Grand bouclier rond dont on se servait autrefois.

On donne ce nom aux écussons de forme ronde ; au XVIe siècle l'usage de ce genre d'écu fut généralement adopté, mais depuis on en est revenu à l'emploi de la forme ordinaire.

1899 On donne ce nom aux écussons de forme ronde ; au XVIe siècle l'usage de ce genre d'écu fut généralement adopté, mais depuis on en est revenu à l'emploi de la forme ordinaire.

Ce nom était autrefois donné au fer de lance dont la partie basse est recourbée en forme de croissant.

1899 Ce nom était autrefois donné au fer de lance dont la partie basse est recourbée en forme de croissant.

Plante annuelle à tige velue.

Grand chapelet.

1905 Grand chapelet.

Meuble de l'écu qui représente l'églantine des haies (rose sauvage), mais avec quatre pétales seulement, et un petit sépale du même émail entre chaque.

1660 La fleur se figure en armoiries parfois avec la queue, et alors on l'appelle rose soutenue, tantôt sans queue, mais toujours épanouie et ouverte, les feuilles d'un émail, et le coeur d'un autre, quelquefois le tout d'un seul émail, et tantôt avec les pointes de la chasse d'un émail différent des feuilles. 1679 De plusieurs especes, fleur que l'on trouve en armes. 1772 La rose s'appelle soutenue, quand elle est figurée avec sa queue, elle est quelquefois d'un même, et quelquefois d'un différent émail, mais toujours épanouie, et tantôt avec les pointes de la châsse d'un émail différent des feuilles. 1885 Elle a cinq feuilles extérieures, un bouton au milieu et cinq pointes entre les feuilles, représentant les épines, d'autres disent les boutons. 1887 La rose héraldique est représentée sans tige et montre cinq feuilles. On en trouve d'un plus grand ou d'un moindre nombre de feuilles. Elle est dite boutonnée lorsqu'il s'agit de l'émail du coeur, et barbée par rapport aux brins, d'ordinaire de sinople, qu'on voit entre les feuilles. Quelquefois la rose héraldique est tigée et feuillée. La rose des jardins, soutenue d'une tige avec ou sans feuilles, s'appelle rose naturelle. 1899 Cette fleur est figurée épanouie, ayant cinq feuilles entre lesquelles paraissent des petites pointes ou barbes ; lorsque la rose est représentée avec une queue, on la dit tigée ; feuillée si la queue est garnie de feuilles ; lorsque ces parties et le coeur de la fleur, qui se dit boutonné, sont d'un émail spécial il faut l'indiquer en blasonnant. 1901 Fleur représentée sans queue ouverte et épanouie. Elle a cinq feuilles extérieures, un bouton au centre et cinq points entre les feuilles. Elle peut être boutonnée, soutenue, tigée ou feuillée d'un émail particulier. 1905 Meuble de l'écu qui représente l'églantine des haies (rose sauvage), mais avec quatre pétales seulement, et un petit sépale du même émail entre chaque.

Il y a quelques fleurs qu'on appelle Roses, parce qu'elles ressemblent à la rose, comme les roses de Jericho.

Plante du bord des étangs.

Oiseau.

Noeud de ruban en forme de petite rose.

1905 Noeud de ruban en forme de petite rose.

Arbuste épineux.

1901 Arbuste pouvant être fleuri.

Poisson. Désigne aussi un cheval sans force, sans vigueur.

1905 Ancien nom du gardon. Syn. Rossette, Rousseau, Sergent, etc.

Manteau sans collet. Fer de lance.

Petit oiseau passereau brun clair.

1901 Oiseau au bec droit, grêle et pointu.

Éperon d'un navire.

Qui est allongé en forme de bec.

1905 Qui est allongé en forme de bec.

Se dit le plus souvent du paon mais aussi du dindon, déployant sa queue en forme de roue.

1660 Se dit du paon lorsqu'il fait la roue de sa queue. Voir Paon. 1772 Se dit du paôn qui fait la roue en étendant sa queue. 1780 Du paon qui étend sa queue. 1798 Il se dit du paon qui étend sa queue. 1843 Faisant la roue, étalant sa queue. 1864 Se dit du paon qui étend sa queue. 1872 Paon qui fait la roue. 1885 C'est le paon étendant sa queue. 1887 Se dit du paon qui fait la roue. Dans cette attitude, il est posé de front, avec la tête de profil. 1899 Se dit du paon figuré de front et étalant sa queue en cercle. 1901 Attribut du paon posé de front, qui semble se mirer dans sa queue qu'il étend en éventail. 1905 Se dit du paon qui fait la roue.

Roue des chars romains, à six ou huit rayons, roue d'engrenage ou à dents, roue d'horloge, roue de moulin munie de douze ou seize godets, roue de Sainte-Catherine.

1660 Roues particulières : roue d'horloge, roue de Sainte-Catherine garnie de rasoir ou pointes tranchantes. 1772 Quand elle est représentée avec des rasoirs et fers tranchans, elle s'appelle roue de Sainte-Catherine. 1887 On trouve quatre sortes de roues dans les armoiries : 1° les roues ordinaires à quatre, cinq, six ou huit rayons, quoique leur nombre soit chose indifférente ; 2° les roues d'engrenage ou à dents ; 3° les roues de moulin, munies de douze ou seize augettes destinées à élever l'eau ; 4° les roues de Sainte-Catherine, instruments de torture dont la jante est munie de rasoirs. 1899 Ce meuble se représente comme la roue des chars antiques, avec six ou huit rais ; la roue dite de Sainte-Catherine est figurée ayant le cercle garni de fortes pointes ou de crocs. 1901 Elle est représentée telle qu'une roue de voiture, avec six jantes.

Roue qui permet à l'eau de faire tourner le moulin.

1901 Ou roue hydraulique. Est une roue mue par une eau courante, et destinée à transmettre le mouvement à un moulin. Sa circonférence est munie d'auges, de forme variable.

Roue brisée d'un côté et armée en sa circonférence de fers tranchants recourbés.

1843 Roue armée de rasoirs ou de pointes. 1901 Roue brisée d'un côté et armée en sa circonférence de fers tranchants recourbés.

A sa périphérie garnie de dents d'engrenage. Elle paraît seulement dans les armoiries allemandes.

1901 A sa périphérie garnie de dents d'engrenage. Elle paraît seulement dans les armoiries allemandes.

Nom qu'on donnait à des rondelles de fer ou d'acier que l'on ajoutait à certaines armures, pour couvrir les articulations de l'épaule, du coude et du genou. Médaillon rond et plat d'orfèvrerie (dans ce sens le mot rouelle est syn. de rose). Petite roue.

1905 Nom qu'on donnait à des rondelles de fer ou d'acier que l'on ajoutait à certaines armures, pour couvrir les articulations de l'épaule, du coude et du genou. Médaillon rond et plat d'orfèvrerie (dans ce sens le mot rouelle est syn. de rose). Petite roue.

Rouet en parlant de certaines armes à feu dont on se servait autrefois, signifie, une petite roue d'acier, qui étant appliquée sur la platine de l'arquebuse, et montée avec une clef, fait du feu en se débandant sur une pierre de mine.

Voir De gueules.

1660 Cinabre, Belic ou Belif, Gueules, Riche couleur. Gueules est le vrai terme dont on se sert pour blasonner.

Petit oiseau passereau brun, à gorge et poitrine rouge.

En Bourgogne, canard sauvage, appelé aussi canard milouin.

1905 En Bourgogne, canard sauvage, appelé aussi canard milouin.

Poisson marin.

Peut se dire de meubles ou figures soutenues d'une roue ou surtout demi-roue.

Voir Chêne.

1660 Espèce de chêne Robur.

Poisson.

Poire d'été à peau rouge.

Roseau.

Petit requin à robe claire.

Cheval de forte taille.

Espèce de chêne.

Premier officier d'armes. Voir Heraud.

1660 Premier officier d'armes. Voir Heraud.

C'est la huitième partie d'une bande. Voyez l'article Bande. Il est porté un peu coupé des lignes extérieures de l'écusson.

1772 C'est la huitième partie d'une bande. Voyez l'article Bande. Il est porté un peu coupé des lignes extérieures de l'écusson.

Ce meuble admis en blason représente le gîte d'un essaim d'abeilles, et lorsque ces dernières sont d'un émail autre que celui de la ruche on doit l'indiquer, ainsi que leur nombre, en blasonnant.

1660 Vaisseau à tenir les mouches à miel. 1899 Ce meuble admis en blason représente le gîte d'un essaim d'abeilles, et lorsque ces dernières sont d'un émail autre que celui de la ruche on doit l'indiquer, ainsi que leur nombre, en blasonnant. 1901 Panier circulaire et conique en paille destiné à loger les abeilles. Son émail est l'or ou l'argent. Elle est généralement accompagnée d'abeilles volantes.

(ou Rhüe) - Plante vivace malodorante, à fleurs jaunes.

1901 La Rue commune est une plante à tiges dures presque ligneuses, garnie de feuilles d'un vert glauque et de fleurs jaunes. Voir Crancelin.

Se dit d'un bâtiment qui paraît cassé, démolis en partie, abîmé. Il faut préciser s'il est ruiné à dextre ou à senestre.

Plante.

Voir Rustre.

1885 Losange percée en rond. 1887 Nom d'une losange percée en rond. 1905 Syn. de Rustre.

(ou Ruste, Rute) - Ce meuble paraît en forme d'un losange dont le centre percé en rond laisse voir le champ de l'écu ; le rustre, dit quelquefois ruste, ne doit pas être confondu avec la macle, car cette dernière pièce est ajourée en losange.

1660 Losange percée en rond. 1679 Sont de mesmes les lozanges ou macles, excepté qu'elles sont percees par le milieu en rond. 1772 Losange percé en rond; de sable à trois rustres d'or. Le P. Menetrier fait venir rustre de l'allemand rutten, qui signifie ces losanges percés à jour, dont on se sert pour arrêter les gros clous à vis des serrures et des happes des portes. 1780 Est une losange percée en rond. 1798 Se dit d'une losange percée en rond, et il signifioit anciennement une sorte de lance. 1843 Losange dont le milieu est percé en rond. 1864 Est un losange percé en rond, comme ceux qui servent à arrêter les clous à vis. 1872 Losange percé en cercle. 1899 Ce meuble paraît en forme d'un losange dont le centre percé en rond laisse voir le champ de l'écu ; le rustre, dit quelquefois ruste, ne doit pas être confondu avec la macle, car cette dernière pièce est ajourée en losange. 1901 Plaque métallique en forme de losange, percée en rond au centre, de sorte qu'on voit le champ de l'écu à travers. Le rustre est rare en armoiries. 1905 L'origine de cette pièce est la rustre des anciennes cottes d'armes dites rustrées, lesquelles étaient renforcées de plaques de fer en losange rivées côte à côte sur toute la surface du tissu. Les cottes rustrées rappellent certains types de loricae romaines, mais leurs rustres n'étaient pas imbriquées. Elles furent d'usage du VIIIe au XIe siècles.

Voir Rustre.

Certains auteurs appellent ainsi la macle.