La Commanderie de HAUTAVESNE en Artois et ses Commandeurs

A. MANNIER (1865)

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Armes: blasons et parfois cimier, légende et devise, tenants et supports et autres ornements extérieurs.

L'Ordre de l'Hôpital de Saint-Jean-de-Jérusalem possédait des biens considérables dans tous les pays de la chrétienté. Pour en faciliter l'administration et en retirer un plus grand profit, ces biens avaient été divisés, dès le principe, par circonscriptions ou commanderies confiées à des frères capables et expérimentés, que leur grand âge ou des blessures reçues à la guerre rendaient impropres au service des armes.
C'est avec le revenu de ses commanderies que l'Ordre entretint pendant si longtemps, d'abord à Rhodes, puis à Malte, une armée et une marine toujours prêtes à repousser les attaques des Turcs et à protéger contre la piraterie le commerce maritime des nations chrétiennes. La France comptait un grand nombre de commanderies, elles étaient réparties dans six grands prieurés. Celui qu'on appelait le Grand-Prieuré de France, et dont le siége était à Paris, comprenait toutes les commanderies depuis la Loire jusqu'à la mer du Nord, avec celles de la Belgique.
1. La commanderie de Hautavesnes (Hautavesnes, canton de Beaumetz-les-Loges, arrondissement d'Arras (Pas-de-Calais).), située en Artois, faisait donc partie de ce Grand-Prieuré. On voit encore dans ce village quelques restes du chef-lieu de cette baillie ; c'est une ancienne tour féodale dépendant aujourd'hui d'une ferme. Ce dernier vestige nous révèle l'emplacement du domaine seigneurial, qui était composé du château du commandeur, d'une chapelle et d'une métairie avec deux cent quatre-vingt-huit mencaudées de terre, rapportant, en 1373, année commune, cinq cents mesures de grains, moitié blé, moitié avoine.
Le commandeur était seul seigneur du village; il y avait haute, moyenne et basse justice, avec le patronage et la collation de la cure.
On ne sait à quelle époque l'Ordre entra en possession de ce fief seigneurial. Ce fut probablement au XIIe siècle, quelque temps avant qu'il obtînt l'église et le cimetière du lieu, qu'un chantre de la cathédrale d'Arras lui donna, sous le cens annuel d'une grande livre de cire, sub annuo cense magne libre cire, comme le porte une charte du doyen du chapitre d'Arras, de l'année 1187.
On ignore également quel est le roi de France qui accorda à l'Ordre, dans la personne du commandeur de Hautavesnes, le droit de lever les reliefs des fiefs, tenus directement du souverain dans le comté d'Artois et la terre de Saint-Venant, reliefs dont l'Ordre consentit à faire l'abandon, en 1372, à Marguerite, comtesse de Flandres et d'Artois, moyennant une rente annuelle, au service de laquelle elle affecta une partie de ses revenus dans la ville de Béthune.
Entre autres privilèges dont jouissaient les hommes ou vassaux de la commanderie, nous citerons la dispense que la comtesse Marguerite et l'abbé de Saint-Vaast leur avaient accordée, au XIVe siècle, de payer tonlieu pour tout ce qu'ils achetaient ou vendaient dans la ville d'Arras, ainsi que l'exemption de toutes tailles et contributions de guerre que le duc de Bourgogne leur reconnut par ses lettres du 15 novembre 1403.
Hautavesnes avait, à la fin du XIIIe siècle, deux membres qui dépendaient de sa commanderie, la maison de Gaudiempré (Gaudiempré, canton de Pas, arrondissement d'Arras.) et celle de Lucheux (Lucheux (Somme), arrondissement et canton de Doullens.). La maison de Gaudiempré était un fief seigneurial dont le domaine consistait en une chapelle et une ferme de quatre cent cinquante mencaudées de terre. Le commandeur avait, dans ce village, la même seigneurie temporelle et spirituelle qu'à Hautavesnes.
Cette terre dut ses accroissements successifs à la libéralité des seigneurs du pays, au nombre desquels nous trouvons, aux XIIe et XIIIe siècles, Giraut, seigneur de Combermez; Eustache, seigneur d'Hersin ; Marie, dame de Sarton, Jean de Gommecourt, Thomas d'Ayette, Helin de Givenchy, etc.
La maison de Lucheux, moins importante que celle de Gaudiempré, avait néanmoins sa chapelle et une ferme qui comprenait cent soixante quatre journaux de terre. Elle possédait plusieurs dîmes dans les villages voisins, entre autres celle de Pis, qui lui avait été donnée, en 1195, par Honestasie, femme de Pierre Aoste, à la condition que les frères de l'Hôpital recevraient dans leur confraternité les enfants de la donatrice, et qu'ils s'engageraient à la recevoir elle-même au décès de son mari. (Ce genre de donation était très usité alors. Il arrivait souvent qu'on donnait à une Commanderie, tout ou partie de ses biens, à la charge d'y être logé, nourri et entretenu le reste de ses jours. Les donateurs y étaient reçus, à la condition d'y vivre selon la régie de la maison; et quoique ne faisant point partie de l'Ordre, ils s'engageaient à faire tout ce qui était en leur pouvoir pour son honneur, utilité et profit. Les biens qu'ils apportaient ne suffisaient pas toujours à leur entretien, mais l'Ordre ne pouvait se dispenser de recevoir ces modestes bienfaiteurs, l'hospitalité étant le premier de ses devoirs.)
Tel était l'état des principaux domaines de la commanderie de Hautavesnes au commencement du XIVe siècle; mais après la chute des Templiers, une partie de leurs biens, situés dans l'Artois et dans la Flandre, fut dévolue à la commanderie, qui ajouta à ses anciennes possessions les maisons du Temple d'Arras, de Douai, de la Haye près Lille, de Cobrieux et de Saint-Léger en Tournaisis.
Cette adjonction fit plus que doubler l'importance de la commanderie; ses revenus étaient, en 1313, de 1166 livres. Ce chiffre pourrait paraître bien modique, si, pour l'apprécier, on n'avait égard à la valeur des choses à cette époque, si l'on ne trouvait, dans les comptes du commandeur, qu'une mencaudée de terre s'affermait alors quatre sols au lieu de 40 francs qu'elle s'afferme aujourd'hui; qu'un meneau de blé, mesure équivalente à l'hectolitre, valait 5 sols ; un pain, 2 deniers; un chapon, 1 sol 6 deniers; une poule, 9 deniers ...
En 1373 la guerre avait fait de grands ravages dans nos campagnes, les villages avaient vu fuir leurs habitants, et beaucoup de terres étaient restées incultes. Le pape Grégoire XI, touché des malheurs et des pertes essuyés par l'Ordre dans ces circonstances, avait demandé au grand-prieur de France, un état des biens et revenus de chacune de ses commanderies. Dans le rapport qui lui fut adressé à ce sujet, nous voyons que les revenus de la commanderie de Hautavesnes étaient de 1589 livres; mais les dépenses étant de 1460 livres 5 sols, il ne restait d'effectif net que 128 livres 15 sols. Il y avait alors six frères, dont quatre prêtres et deux servants d'armes, qui résidaient au chef-lieu de la commanderie. Les dépenses annuelles de l'hôtel s'élevaient à 150 meneaux de blé, à pareille quantité d'avoine et à une somme de 186 livres dont voici l'emploi:
Viande et poisson : 40 livres.
Vin et godaille : 30
Sel : 4
Bois : 24
Robes et entretien de six frères : 48
Gages de deux domestiques : 16
Luminaire de l'église : 10
Gages d'un clerc : 4
Gages du bailli de Hautavesnes : 10
En 1583 les revenus montaient à 4,500 livres; en 1617 à 6,000 livres. Tous les biens de la commanderie étaient affermés, en 1700, 8,202 livres par an ; en 1732, 9,100 livres; mais en 1757 nous trouvons les revenus presque doublés, ils atteignent le chiffre de 19,706 livres; la progression continue, en 1783 ils sont de 34,900 livres; en 1787, de 45,480 livres.
La commanderie de Hautavesnes a été longtemps (de 1388 à 1521) une chambre prieurale. On appelait ainsi la commanderie attachée à la dignité de grand-prieur, et dont celui-ci jouissait à titre de bénéfice pour subvenir aux frais que lui occasionnaient ses hautes fonctions à Paris. Cette circonstance fut cause que Hautavesnes eut souvent pour commandeur un personnage aussi distingué par son mérite que par sa naissance.
II. Dans les titres du XIIe au XVe siècle on ne rencontre qu'un très-petit nombre de commandeurs. Ce sont: en 1189, Guillaume de Hautavesnes; en 1229, Robert de Conchy; en 1341, Gui de Noeux; en 1373, Pierre de Hautavesnes; en 1376, Pierre de Berneville. Ces noms, s'il est difficile de dire aujourd'hui à quelles familles ils appartenaient, indiquent toutefois que ceux qui les portaient étaient originaires de l'Artois. Ce n'est que vers la fin du XIVe siècle qu'on peut dresser une liste chronologique des commandeurs de Hautavesnes, à l'aide des registres des chapitres du Grand-Prieuré de France. Chaque commandeur devait assister à ces réunions où se traitaient les affaires de l'Ordre, où avaient lieu les réceptions des chevaliers, les changements de résidence, etc.
Voici cette liste, aussi exacte que possible ; on y trouvera néanmoins plusieurs lacunes, à l'endroit de certains noms, pour les familles ou les armoiries, sur lesquelles nous n'avons pu rencontrer des renseignements suffisants.

1384. - GUILLAUME DU MONT originaire de la Flandre. Il avait été reçu au nombre des frères chevaliers, en 1357, par Bernard de Caestre; commandeur de la baillie de Flandre, délégué à cet effet par le grand. prieur de France. Comme il avait été présenté par la dame de Ghistelle et vivement recommandé par la comtesse de Flandre, le grand-maître de l'Ordre avait expédié en sa faveur une bulle qui l'avait dispensé de faire ses preuves de légitimation et de noblesse.
1388. - ADAM BOULART grand-prieur originaire du Vexin français, de la famille des Boulart-Caumont. Il portait comme elle : D'or, à six merlettes de sable, 3, 2 et 1.
1401. - JEAN DE VILLERS reçu frère chevalier en 1358. Il était fils de Pierre de Villers, chevalier du guet et capitaine de Paris.
1413. - REGNAUT DE GIRESME grand-prieur. D'or, à la croix ancrée de sable.
1419. - PIERRE DE BAUFFREMONT grand-prieur. Vairé d'or et de gueules.
1440. - EDME DE SARCUS grand-prieur, originaire de la Picardie. De gueules, au sautoir d'argent, cantonné de quatre merlettes de même.
1458. - NICOLE DE GIRESME grand-prieur, neveu de Regnaut de Giresme. D'or, à la croix ancrée de sable.
1474. - BERTRAND DE CLUYS grand-prieur. D'argent, au lion d'azur.
1500. - EMERI D'AMBOISE grand-prieur, élu grand-maître de l'Ordre le 10 juillet de l'an 1503. Il était fils de Pierre d'Amboise, seigneur de Chaumont, et de dame Anne de Bueil. Pallé d'or et de gueules de six pièces.
1505. - JACQUES DE CHATEAU-CHALONS grand-prieur, d'une ancienne maison du Maine. D'argent, à la bande d'azur, chargée de trois tours d'or.
1512. - PIERRE DE PONS grand-prieur, de l'ancienne famille de Pons, en Saintonge. D'argent, à la fasce bandée d'or et de gueules de six pièces.
1521. - PIERRE DE HARTOGES & .
1528. - ANTOINE D'AVERHOULT d'une ancienne famille de l'Artois, dont deux branches existent: l'une en Champagne, l'autre en Hollande. D'or, à trois fasces de sable, au franc-canton d'hermine.
1545. - LOUIS DE CREQUY né à Moreuil, diocèse d'Amiens, fils de Jean de Crequy, seigneur dudit lieu, et de dame Joachine de Soissons. Il avait été reçu frère chevalier en 1527. D'or, au créquier de gueules.
1553. - HUE DE SARCUS originaire de la Picardie. De gueules, au sautoir d'argent, cantonné de quatre merlettes de même.
1582. - HUBERT FERET DE MONT-LAURENT du diocèse de Reims, reçu en 1555. Fascé d'argent et de sable.
1605. - NICOLAS DE LA FONTAINE du diocèse de Senlis, issu d'une ancienne maison de Picardie qui est à citer pour le grand nombre de chevaliers que ses diverses branches donnèrent à l'Ordre de Malte (Anne de La Fontaine de Lesches avant 1350. Branche d'Ognon; en 1518, Pierre de La Fontaine, qui devint grand prieur en 1563; - en 1539, Guillaume de La Fontaine, oncle du commandeur de Hautavesnes: - en 1550, Nicolas de La Fontaine, autre oncle du même commandeur. Branche des Bachets : en 1554, Michel de La Fontaine; - en 1577, Marc de La Fontaine; - en 1585, Jacob de La Fontaine ; - en 1632, François de La Fontaine. Branche Malgenetre : en 1597, Charles et Gabriel de La Fontaine frères. Les armes de cette maison étaient d'abord : Losangé d'or et de gueules mais en 1350, après le mariage de Georges de La Fontaine avec une héritière de la maison de Solare, en Piémont, on y ajouta les trois bandes d'azur qui sont les armes des de Solare.). Nicolas était fils d'Arthur de la Fontaine, seigneur d'Ognon, et de Catherine de Léon; il fut reçu frère chevalier en 1582. Losangé d'or et de gueules, à trois bandes d'azur brochant sur le tout.
1635. - CHARLES D'AUMONT fils de Jacques d'Aumont, conseiller d'État, prévôt de Paris, et de dame Catherine de Villequier. Il fut reçu avec dispense de minorité par la bulle magistrale donnée à Malte le 13 avril 1610; il avait alors cinq ans trois mois. D'argent, au chevron de gueules, accompagné de sept merlettes de même, 4 en chef, 3 en pointe, 1 et 2 ou mal ordonnées.
1638. - AMADOR DE LA PORTE grand-prieur, originaire de la Picardie, fils de François de la Porte et de Magdeleine Charles, reçu frère chevalier dans le chapitre du 11 juin 1682. D'argent, à la bande d'azur.
1640. - HENRI DU CHASTELET-MOYENCOURT du diocèse d'Amiens, reçu en 1605; fils de Claude du Chastelet, écuyer, seigneur de Moyencourt, et de Louise de la Chaussée. De gueules, à la fasce d'argent, accompagnée de trois tours d'or.
1645. - HENRI DESTAMPES DE VALLANÇAY originaire de la Picardie, fils de Jacques Destampes, seigneur de Vallançay, d'Happlincourt, grand-maître des logis du Roi, et de dame Louise de Joigny. Il fut reçu dans le chapitre du 5 janvier 1608. D'azur, à deux girons d'or posés en chevrons, au chef d'argent, chargé de trois couronnes de gueules.
1660. - FRANÇOIS DE LA GRANGE-BILLEMONT du diocèse d'Amiens, reçu le 17 juillet 1620. Il était fils de François de la Grange, seigneur de Billemont, de Cuisy, baron de Sommeville, et de dame Magdeleine de Carvoisin. Losangé d'or et de sable, au franc-canton d'argent, chargé de neuf croissants de gueules; celui du milieu soutenant une étoile de même.
1685. - CHARLES DE BONNEVAL du Gâtinais, fils de Philippe de Bonneval, écuyer, seigneur de Jouy, Montigny, Saint-Loup, Courton, et de dame Marguerite de Lanharé, reçu au nombre des frères chevaliers le 3 janvier 1630. D'argent, à la fasce d'azur, chargée de trois coquilles d'or, accompagnée de trois roses de gueules.
1692. - HUBERT DE CULAN-MONCEAUX originaire de la Brie, reçu le 16 février 1644. Il était fils de François de Culan, seigneur de Monceaux, et de Marie de Laurens. D'argent, semé de tourteaux: de sable, au sautoir engrêlé de gueules brochant sur le tout.
1709. - JACQUES-AUGUSTE MAYNARD DE BELLEFONTAINE reçu dans le chapitre du 12 novembre 1660, né à Paris, fils de Barnabé Maynard, seigneur de Bellefontaine, et de Magdeleine Seigneuret. D'azur, à une flamme d'or brûlant une main d'argent posée en fasce, le tout accompagné de trois étoiles d'or.
1728. - HENRI LE VENEUR originaire de la Normandie, reçu de minorité, à l'âge de trois ans, dans le chapitre du 17 juin 1681, sur la présentation de son père, François Le Veneur, comte de Tellières et de Carouge. D'argent, à la bande d'azur, chargée de trois sautoirs d'or.
1740. - JEAN-JACQUES DE MESMES reçu aussi de minorité dans le chapitre du 12 juin 1691, né à Paris, fils de Jean-Jacques de Mesmes, commandeur des ordres du Roi, président en son parlement, et de dame Marie-Bertrand de la Bassinière. Écartelé, au 1 d'or au croissant de sable, aux 2 et 3 d'argent à 2 lions léopardés de gueules, au 4 d'or à l'étoile de sable, la pointe ondée d'azur, au chef de gueules.
1745. - ANTOINE COSTART. DE LA MOTHE du diocèse de Bayeux, fils de Pierre Costart, seigneur de la Mothe, Hottot, Ardamac, Forges, etc., et de dame Catherine Du Breuil, reçu frère chevalier en 1680. D'argent, au lion de sable, et une étoile de gueules vers le canton senestre.
1754. - CHRISTOPHE-ÉDOUARD-FRANÇOIS THUMERY DE BOISSISE reçu de minorité dans le chapitre du 14 juin 1689, né à Paris, fils de Germain de Thumery, seigneur de Boissise, conseiller au Parlement de Paris, et de dame Magdeleine Le Tellier. D'or, à la croix de gueules, accompagnée de quatre boutons de rose au naturel.
1762. - PIERRE-LOUIS BREVEDENT DE SAHURS né à Rouen, reçu de minorité dans le chapitre du 22 juin 1699. Il était fils de Henri Brevedent, écuyer, seigneur de Sahurs, Berville, conseiller au Parlement de Normandie, et de dame Mainard de Berniers. D'argent, à trois annilles de sable, au chef d'azur, chargé de cinq besants d'or.
1779. - FRANÇOIS DE LA RUE. C'est le dernier commandeur de Hautavesnes mentionné dans les registres de l'Ordre. On n'y trouve pas cependant sa réception comme chevalier, ni le mémorial de ses preuves de noblesse et de légitimation. Un armorial des chevaliers de Malte donne ce commandeur comme originaire de la Normandie, portant: D'argent, à trois fasces d'azur.

De 1384 à 1779, dans l'espace de quatre siècles, Hautavesnes compte 31 commandeurs, au nombre desquels nous en trouvons un qui est devenu grand-maître de l'Ordre ; huit autres étaient grands-prieurs et vingt-deux simples chevaliers.